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 lE gRouPe "ThE wHo"

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Rafayële.
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MessageSujet: lE gRouPe "ThE wHo"   lE gRouPe "ThE wHo" EmptyVen 10 Fév 2006, 3:17 pm

lE gRouPe "ThE wHo" Thewho8dy


The Who, groupe de Rythm and Blues mythique de l’âge d’or du Rock and Roll, a laissé derrière lui un nombre incalculable de standards du rock. Souvent mal connus par le public français par rapport à un Led Zeppelin ou un Hendrix, The Who restent à l’étranger, et pour un grand nombre d’amateurs de vieux rock, une référence dans le rock londonien et anglais de cet époque. Ils furent par ailleurs un des groupes, avec The Beatles, à amorcer la « période anglaise » du début des années 60.
Particulièrement appréciés pour leurs concerts (shows musicaux gigantesques et très bruyants) où ils s’illustrerons pendant trois décennies à travers le monde, ces artistes ont su dès leur début (tout comme les Rolling Stones) profiter de l’énorme notoriété que pouvait apporter le public anglais de cet époque.
En 1962, c’est d’abord le bassiste du groupe, John Entwistle (véritable virtuose de cet instrument) qui prend part dans un groupe musical nommé les Detours, dirigé par Roger Daltrey (guitariste et futur chanteur des Who). Ils sont rapidement rejoints par le guitariste Pete Townshend, un ami d’enfance d’Entwistle, issu d'une famille de musiciens. Les Detours sont renommés pour la première fois "The Who" par un ami de Pete Townshend, début 1964. Keith Moon, un jeune spectateur de 17 ans, prend la place du batteur des Detours lors d’un concert londonnien.
Les Who sont passés par tous les styles, s’adaptant à merveille et inventant même une partie des courants musicaux.
Les Who, fraîchement renommés les High Numbers fin 1964, commencent par jouer une pâle copie du rock traditionnel –celui joué par les Beatles (influence très visible plus tard sur des titres tels que « I Don’t Mind » en 1965). Cette période, assez chaotique pour le groupe, leur permet cependant de s’affirmer sur scène en lançant la mode contestable (ou pas..) de casser les instruments en fin de concert. Cet événement est largement dirigé par Keith Moon, le batteur, qui se forge une véritable (et justifiée) réputation de fauteur de troubles.
Les jeunes branchés du Londres des années 60 prennent alors les Who comme modèles, et le groupe se tourne vers le Rythm’n’Blues branché, plus ou moins a l’opposé du rock de l’époque. Les Who deviennent de plus en plus violents sur scène. Leur jeu de scène s’étoffe et on assiste aux premiers lancés de micros de Roger, aux moulinets de bras de Pete, à l’attitude désinvolte de John et à la violence démesurée de Keith.
Les Who passent ensuite au rock jeune du milieu des années 60. Leur premier 45 tours, « I Can’t Explain » voit un certain Jimmy Page participer à l’enregistrement. En 1965 sort le titre le plus connu des Who, « My Generation », narrant à lui seul à merveille l’idéologie et les malaises des jeunes de l’époque (« Je veux mourir avant d’être vieux »). Ce titre fera à lui seul énormément pour faire connaître les Who. D’autres chansons sortent, et les particularités musicales du groupe font leur apparition : une basse démesurément mise en valeur lors de solos, et une batterie aux rythmes rapides. Cette époque est marquée par l’affirmation des grands groupes anglais tels que les Kinks. Les Who profitent de cet élan et se font connaître à travers le monde. Le premier album des Who, My Generation, fait un véritable tabac en Angleterre et gagne l’Europe.
En décembre 1966 paraît le second album des Who « A Quick One », juste après la sortie du 45 tours « Substitute » qui se place en haut des charts. Ce second album prend une touche lyrique puisque le génie de Townshend a amené le groupe a réalisé un « mini opéra » dans l’album. Ce disque annonce l’apparition de ce que les Who appellerons plus tard des « opéras rock ».
En 1967, The Who gagne les Etats-Unis en apparaissant au festival de Monterey, où ils croisent Jimi Hendrix. A la même époque sort le troisième album, « The Who Sell Out », assez exceptionnel et en avance pour l’époque : car les chansons sont coupés d’intermèdes issus de jingles de radio et la pochette semble directement issue du « pop art » à la Warhol. Sur cet album, le titre « Armenia City In The Sky » rappelle les origines du rock alors que le titre « Hall Of The Mountain King », reprise d’un morceau de classique annonce déjà le Hard Rock de Led Zeppelin.
Leurs concerts très rudes, très bruyants et très dynamiques, les ont placé au second rang dans la lutte historique au titre d’ « inventeur du hard-rock », que ce groupe se dispute par tradition avec Led Zeppelin. Il faut également noter l’étroite relation entre les deux groupes, puisque c’est les Who eux mêmes qui ont renommé « The New Yardbirds » en « Led Zeppelin ».
En 1969, les Who inventent l’opéra rock "Tommy", qui deviendra leur quatrième album. Cet album narre les aventures d’un personnage sourd, muet et aveugle, champion de flipper (« pinball »). Cet œuvre sera adaptée en film en 1975, réalisée par Ken Russell, fera apparaître Jack Nicholson, Eric Clapton et les Who. L’album, très mélodieux, peut être considéré par certains comme l’œuvre la plus aboutie du groupe, tant dans la performance musicale que dans la composition. Celle-ci s'avère très recherchée et harmonieuse, avec des successions de passages aux rythmes rapides et aux rythmes lents, qui suivent l’intensité de l’histoire et les sentiments du héros. Le concept d’opéra rock inventé par Townshend fera sensation auprès de tous les publics, et Roger Daltrey signe une interprétation qu’il n’égalera peut être jamais.
Après un passage à Woodstock le 17 août 1969 (où ni les Stones ni les Doors ne seront invités) et à l’Ile de Wight deux semaines plus tard (où les Who s’affirment comme le groupe en vogue) ils enregistrent un album Live, à Leeds, qui est un formidable résumé de leur carrière. La dimension narrative et la communion avec le public y est extraordinaire.
En 1971 paraît le quatrième album de The Who : « Who’s Next », symbolisant le renouement des Who avec la tradition rock. Les claviers sont très présents, Roger Daltrey y est aussi magnifique qu’Entwistle et « Behind Blues Eyes », à elle seule, résume la pensée du groupe. Cette chanson fut reprise mainte fois pas des groupes actuels.
Le succès acquit lors de cet album (qui se place numéro 1 au Royaume-Uni) représente l’apogée du groupe.
En 1973, « Quadrophenia », autre opéra-rock magistral et très artistique -dernier grand succès des Who-, profite d’un son épuré et d'une puissance auditive extraordinaire mais est moins rythmé que « Tommy » (« Quadrophenia » s'en détache par ailleurs d'un point de vue purement instrumental). Cet album témoigne d’une recherche intellectuelle forte : le sujet de l'histoire, un homme « branché », est sujet au quadruplement de la personnalité (la quadrophénie). Tout l’album est plus particulièrement la chanson « The Real Me » met encore formidablement la basse en valeur (ce groupe aura tout au long de sa carrière ravit les bassistes). Au même titre que « Tommy », « Quadrophenia » peut-être considéré comme une œuvre majeure des Who. Une nouvelle adaptation est lancée au cinéma en 1979, où on peut voir Phil Daniels et Sting (de The Police).
C’est à partir de 1974 que le groupe commence à perdre de l’ampleur et sa portée artistique dans la scène rock mondiale. Les artistes, sujets à des problèmes de santé, engagent des carrières solos (ils n’abandonnent cependant pas The Who), et montent des groupes.
L’album suivant, « Odds & Sounds », malgré quelques titres intéressants tels que les très originaux « I’m The Face » et « Pure And Easy », est dans l'ensemble assez décevant. La voix de Daltrey semble altérée et les compositions de Townshend ne s’enchaînent plus aussi bien.
« Who By Numbers », sorti en 1975, est tout aussi décevant, et la fin d’un âge semble se confirmer. Cet album laisse entrevoir le manque de conviction des musiciens et des musiques, mais se récupère bien dans des titres très électriques et rythmés. Les titres sont cependant trop monocordes pour frapper. « Success Story » emprunte un bon style aux Rolling Stones.
The Who se réfugie alors dans de grandes tournées mondiales, jusqu’en 1978, où ils sortent leur dernières chanson à succès « Who Are You », comme une preuve de fin de carrière. L’album éponyme est cependant très hétérogène. Les instruments se diversifient, ce qui rend l’album assez étrange.
Après le coup de massue que représente la mort de Keith Moon (le 7 septembre 1978, suite d’une overdose de médicaments contre l’alcoolisme), les Who décident courageusement de continuer leur carrière ensemble, sans celui qui représentait encore la jeunesse et le dynamisme du groupe. Keith Moon sera élu posthumément la star la plus déjantée de tous les temps.
L'album « The Kids Are All-Right », en 1979, sort en même temps que le film du même nom. Cet album contient plusieurs inédits intéressants.
Les deux derniers albums sont pleines de surprises : « Faces Dances » et « It’s Hard » sont un peu des démonstrations de leur talents, en pleine années discos. Ces deux derniers albums, non dénués d’intérêts, sont cependant en deçà des précédents albums.
Des tournées triomphantes continueront à avoir lieu, surtout aux Etats-Unis. Elle continueront jusqu’en 1997. De nombreuses compilations verront le jour (il est impossible de les recenser toutes ici), et chacun des membres continuera pendant la période 1974-2004, à sortir des albums solos.
Leur dernière tournée, prévue en 2001, a été annulée suite à la mort de John Entwistle, le bassiste.
The Who a été un grand moteur de création et le personnage de Pete Townwshend a été un modèle pour énormément de musiciens. De nos jours, des groupes résolument rock comme Oasis ou Limp Bizkit n’hésite pas à reprendre (avec réussite ou pas) des titres phares du groupe (« My Generation » ou « Behind Blue Eyes »). Ce groupe a de nos jours, en France du moins, plus une portée artistique qu’un véritable succès populaire.

Quelques sites de fans :

http://www.thewho.net
http://www.riverdale.k12.or.us/students/jackr/who.html
http://www.thewhomovie.com/index.php
http://www.rockhall.com/hof/inductee.asp?id=210

Je vous conseille d'écouter "Love, reign o'er me", "Helpless dancer" et "Doctor Jimmy", titres de l'album Quadrophenia :happy:
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MessageSujet: Re: lE gRouPe "ThE wHo"   lE gRouPe "ThE wHo" EmptySam 11 Fév 2006, 2:21 pm

Attend, tu es une fan de "The Who" ?!? :blink:

J'aurai jamais cru que ça existe encore parmis la dernière génération... :mdrMDR:
J'adore les "Who" !!!

Saviez-vous que le morceau de Limp Bizkit "Behind Blue eyes" est en fait une reprise du groupe The Who ?
- Extrait de Behind Blues eyes de The Who
- Extrait version Limp Bizkit
(Pour les écouter, il vous faut le logiciel gratuit Real Player :winkip: )

Etonnant, non ?
Pour ma part, je vous recommande un excellent album reprenant quelques-un des meilleurs titres de The Who/

Who-s better, Who's best
:oki:
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