Sa fait Plic ploc quand on marche dans l'eau.. [PV]

Il faisait beau, il n'y avait que très peu de nuages dans le ciel, alors Alizée décida d'aller à la plage. C'était une place tranquille, où l'on marchait sur du fin sable blanc, et d'où l'on pouvait entendre le clapotis des vagues. Une plage relaxante et paradisiaque, qui faisait un magnifique décor de photo.
Tout en laissant des traces sur le sable avec ses pieds, elle cherchait un endroit où se poser. C'est alors que Alizée vit un grand palmier, qui faisait un peu d'ombre. Elle posa sa serviette et son sac à côté du palmier, de sorte d'être dans l'ombre et dans le soleil. Il n'y avait presque personne, contrairement aux autres jours.
C'est très calme, ici, pour une fois.
Monologua t-elle. Elle s'allongea sur sa serviette, toujours dans sa robe noire. Ses longs cheveux bruns étaient lâchés, et non attachés comme les autres jours où elle allait à la mer. Dans son sac, elle prit de la crème solaire, et s'en passa sur les bras, délicatement. Alizée reposa le tube de crème, et prit ses lunettes de soleil qu'elle posa sur son nez. Elle attendait quelqu'un, plus précisément une jeune fille légèrement plus âgée qu'elle, Marine. Le noir attirant le soleil, sa robe commençait à chauffer légèrement. Elle se sentait bien, là, au milieu de la plage, dans le calme absolu. Même le marchand de glace et son horrible sonnette au bruit aigüe était absent. Peut être y avait-il une fête, un peu plus loin. Mais elle n'avait pas le courage de se lever, elle préférait rester se relaxer.
Quelques minutes plus tard, Alizée se mit assise sur sa serviette, scrutant les environs. Marine n'allait pas tarder, elle le savait. Alors pour passer le temps, elle s'adossa au palmier, pris son portable dans son sac et commença à mettre de la musique. Run Devil Run de Ke$ha. Elle ferma les yeux en pensant aux paroles de la chansons. Puis, quand la musique s'arrêta, elle rouvrit les yeux et laissa le silence l'emporter.

Toujours plongée dans son silence de mort, Alizée regardait les familles commencer à s'installer aux abord de la plage. Il faisait chaud, mais elle aimait sa. Dans son sac à elle, a part son portable et sa crème solaire, elle avait un carnet à carreaux avec un stylo, un carnet de feuilles blanches avec des crayons, un micro et quelques accessoires de beauté, sans oublier son appareil photo. Et elle casait sa dans.. un joli sac en cuir blanc brillant. Lorsqu'elle aperçut un nuage au loin, elle se dit que le beau temps n'allait pas être de compagnie très longtemps, surtout que ce nuage était d'un noir vif. Il fallait profiter au maximum. Alizée vit alors une jeune fille avancer vers elle. C'était Marine.
Bonjour.. Marine, c'est bien sa ?
Elle se leva et s'étira les bras, qui, n'ayant pas énormément bougé, étaient un peu engourdis. Alizée était venue à pied, car l'Orphelinat où elle "résidait" était presque en face.

L'artiste hollywoodienne regarda Marine et acquiesça, un sourire aux lèvres. Sous sa robe, elle portait un deux pièces noir D&G. Lorsqu'elle vit l'armée de nuages noirs se rapprocher assez lentement , Alizée pensa à sa veste qu'elle avait laissée dans le dortoir. L'air se rafraichissait déjà peu à peu, mais elle n'en tenait pas compte.
Oui c'est moi ! Je me demande si on va avoir le temps de s'amuser un peu, car ces nuages noirs me donnent plus l'impression d'un orage que d'un temps merveilleux !
Déjà, des familles s'en allaient. Alizée, par précaution, rangea son portable dans son sac, qu'elle ferma d'avance. Elle se décala un peu, pour faire de la place sur l'unique palmier du centre de la Sunshine Laguna. Un homme bizarre en uniforme jaune canard passait voir des gens, de l'autre côté de la plage de couleur croissant de lune. Peut être se passait-il quelque chose. Elle commença à stresser un peu, et se mordit l'intérieur de la joue.

Ce n'était pas la pluie qui tombait, mais les vagues qui redoublaient de violence, et qui, lorsqu'elles s'écrasaient, faisait jaillir des centaines de petites gouttelettes. Non loin de là, Alizée vit le drapeau rouge se dresser, et une longue fissure blanche déchirer le ciel au niveau des nuages qui étaient à mi-chemin près d'elles.
Je veux pas t'inquiéter, mais.. Sa commence à faire un peu peur, on dirait qu'une catastrophe se prépare. ou au moins une tempête.. On ferait peut être mieux de se cacher dans l'une des "petites grottes" dans les dunes. j'en connais une !
Elle pointa du doigt un rocher devant la dune. Elle attrapa son sac et sa serviette qui était trempée de gouttelettes, et se dirigea vers le rocher qu'elle poussa un peu.
Dommage que le temps soit pourri aujourd'hui.. Il faisait si beau à notre arrivée..